Everywhere

acquerelli su carta Arches, dimensioni variabili

 


EVERYWHERE

a cura di André Magnin
17 ottobre - 12 novembre 2009
Galerie du Jour - agnès b.
Paris

La géographie a disparu; nous avons perdu le rapport aux lieux. La planète qui était une expérience basée sur la symbolique de l’amour touche à sa fin. Il faut désormais recréer du lointain, inventer les lieux d’un nouveau récit du monde…

Du petit pré de Gémarande aux rêves du champs Rattée Vola, évanouis au Mexique et jusque dans les lieux d’établissement temporaire du lointain Labrador, partout là où l’on pourrait être bien, soi.

Je ne sais pas si le juene homme que j’ai connu d’une élégance discrète, orphelin d’Ettore, avait délaissé l’architecture, instruit que la nature l’emporterait sur l’homme. On ne fait pas de ses voyages un récit.

Au Labrador, je le tiens du Miracle géologue, on a découvert, venu du centre de la terre, une roche éruptive aux tons bleus chatoyants. Cette petite Labradorite sur la paume de la main, offre à la lumière toutes les couleurs spectrales avec ses effets spectaculaires iridescents.

Pour avoir exploré Everywhere, j’ai la conviction que Palmieri a imaginé une architecture de la Labradorite qui aurait pu être inventé par un peuple disparu dont le rapport à l’art n’avait rien à voir avec l’art et qui n’aurait laissé aucun vestige hormis ces structures colorées dont on ne sait même pas ci sont des habitations ou un moyen de communication entre des êtres invisibles…

À moins que dans un bout de ciel de Lombardie, apparût le phénomène météorologique lumineux dont il captura toutes les couleurs déposées là, pour recréer du lointain d’un autre temps, d’un autre espace;
re-écrire un noveau récit du monde.

André Magnin